De gauche à droite, les PP. Sergio Gohoun, Innocent Attounon, Paul Cuong, Jean-Louis Lemaire, Claude Ilikiwa, Antoine Dung, Morel Hounkpevi et Moïse Sokegbe

 


Avis de décès

 

M. Jean-Louis LEMAIRE, PSS, originaire du diocèse de Châlons, est décédé ce lundi 22 janvier 2024, à l’âge de 75 ans.

 

Ses funérailles seront célébrées le jeudi 25 janvier 2024 à 11h00 en l’église catholique russe de la Très Sainte Trinité (39 rue François Gérard, 75016 Paris). L’inhumation aura lieu le vendredi 26 janvier 2024, à 10 heures, au cimetière de Boursault.

 

Le Père Jean-Louis LEMAIRE est né le 16 octobre 1948 à Boursault (51).


- Etudes secondaires au lycée d’Epernay (Marne)


- 1966-1968 : Collège scientifique universitaire à Amiens


- 1968-1969 : Séminaire de Soissons


- 1969-1970 : Séminaire Saint-Sulpice d’Issy-les-Moulineaux


- 1970-1971 : Faculté des Sciences à Amiens - Maîtrise es Mathématiques


- 1971-1975 : Séminaire de l’Institut Catholique de Paris - Doctorat


Ordonné prêtre le 29 juin 1974 pour le diocèse de Châlons, le P. Lemaire a été pris en charge par la Compagnie en 1987.


- 1975-1980 : Vicaire à Sézanne (Marne)


- 1980-1984 : Séminaire de l’Institut Catholique de Paris (Directeur)


- 1984-1988 : Séminaire Saint-Sulpice à Issy-les-Moulineaux (Anthropologie théologique 2nd cycle)


- 1988-2004 : Séminaire Saint-Irénée de Francheville (Théologie fondamentale) et Secrétaire national des GFU


- 2004-2005 : Année sabbatique, rue du Regard à Paris


- 2005-2015 : Séminaire de l’Institut Catholique de Paris (Directeur)


- 2015-2024 : Maison Générale et provinciale à Paris


- 2015-2016 : Bibliothécaire


- 2015-2023 : Responsable des candidats et étudiants de la Province de France

 

Prions pour Jean-Louis LEMAIRE qui nous a quittés. Seigneur que son passage par la mort le conduise dans la paix de Dieu. Nous t’en prions.

 

P. Emmanuel GOULARD, PSS

 

 

 

 

 

 


Présentation du parcours de Jean-Louis LEMAIRE, PSS

« Le Père Jean-Louis Lemaire était né le 16 octobre 1948 à Boursault, dans la Marne. Il était l’aîné d’une famille de viticulteurs, de 5 enfants.


Il fit ses études secondaires au lycée d’Épernay, puis deux ans d’études supérieures au collège scientifique universitaire d’Amiens, avant d’entrer à 20 ans au Grand Séminaire de Soissons en 1968. A la fermeture du séminaire de Soissons, il poursuivit sa formation au premier cycle du séminaire d’Issy les Moulineaux, de 1969 à 1970.


Avant d’entamer le second cycle, il reprit ses études scientifiques à la faculté des Sciences d’Amiens où il obtint une maîtrise en mathématiques en juin 1971.


Il acheva sa formation pour devenir prêtre au séminaire de l’Institut Catholique de Paris (séminaire des Carmes) de 1971 à 1975. Il fut ordonné prêtre à Boursault dans sa paroisse le 29 juin 1974. A l’Institut catholique de Paris, il obtint ensuite une habilitation au doctorat, ce doctorat qu’il travailla longtemps, sur l’œuvre de saint Hilaire de Poitiers, et qu’il ne put mener à bien, en raison surtout de ses problèmes de vue qui lui rendaient très difficile un travail à long terme.


Vicaire à Sézanne, dans son diocèse, de 1975 à 1980, il fut nommé ensuite directeur au séminaire de l’Institut catholique de Paris où il avait fait ses études. Il pensa alors un moment à la vie monastique. Très attiré déjà par la liturgie orientale, il passa un an à l’abbaye de Chevetogne de 1983 à 1984. Puis il s’orienta peu à peu vers la Compagnie des Prêtres de Saint-Sulpice. Professeur d’anthropologie théologique au séminaire d’Issy les Moulineaux de 1984 à 1988, il fut pris en charge par la Compagnie en 1987. Il fut ensuite nommé en 1988 au Grand séminaire saint Irénée de Lyon où il fut en même temps responsable pendant plusieurs années des Groupes de formation universitaire. En 2005, après une année sabbatique, il revint comme directeur spirituel au Séminaire de l’Institut catholique de Paris, charge qu’il assuma jusqu’en 2015 où il fut nommé responsable des candidats sulpiciens jusqu’en 2023, à l’âge de la retraite, à 75 ans. Et en même temps, bien sûr, il assumait la charge de cette paroisse où nous célébrons aujourd’hui ses obsèques et qu’il aimait beaucoup. Nous avions été les témoins de toute une évolution qui lui avait fait demander d’être habilité à célébrer dans les deux rites.


Jean-Louis était un homme fraternel, très discret sur lui-même, et rigoureux en même temps. Il assumait ses responsabilités avec précision, ne laissant rien au hasard. Il préparait avec beaucoup de sérieux tout ce qu’il faisait ou proposait. On pouvait lui faire confiance. Mais c’était un homme aussi épris de beauté : beauté de la liturgie des églises orientales, fondée sur de fortes convictions théologiques. Car ce goût de la beauté n’était pas seulement artistique chez lui. C’était la beauté de l’esprit ; l’esprit avec un petit e, et l’Esprit avec un grand E, le Saint-Esprit. Tout juste une semaine avant sa mort, à l’occasion de la fête de Saint Hilaire, le 13 janvier, il me disait encore, depuis l’hôpital la profonde et fervente admiration qu’il avait pour cet évêque du IV° siècle auquel il avait consacré sa thèse, et surtout pour la belle et grande architecture de sa théologie. Nous espérons qu’avec lui, il contemple aujourd’hui la beauté de Dieu. »

 

Bernard PITAUD, PSS

Paris, le 25 janvier 2024