Dernière étape de mon plus long séjour en Afrique: le Cameroun où je suis arrivé hier soir, mardi 13 octobre. Accueilli par mes deux confrères les PP. Jean-Pierre Binam et Lucas Tagoutsing, j'ai passé cette 1ère nuit en terre camerounaise au Grand Séminaire de théologie de Douala, la grande capitale économique du pays.

Aujourd'hui, c'est au Grand Séminaire de théologie de Yaoundé, la capitale politique, intellectuelle et culturelle du pays que je fais escale. Au programme de ces journées, des entretiens avec mes confrères, des visites plus protocolaires : aujourd'hui le cardinal Tumi, archevêque émérite de Douala, et l'évêque d'Edéa, Mgr N'Tep; demain Mgr Mbarga, archevêque de Yaoundé et Mgr Pieppo, nonce apostolique au Cameroun. Je suis heureux de vivre dans les communautés des séminaires et de rencontrer les séminairistes et leurs formateurs.


L'histoire de Saint-Sulpice au Cameroun a pour origine l'envoi par notre ancien Supérieur Général, le P. Constand Bouchaud, à la demande du cardinal du pays, d'un sulpicien français. Mort il y a quelques années, le P. Paul Jeandin, a servi au Grand Séminaire de Yaoundé pendant plus de vingt ans. Sa personnalité, son engagement, sa fidélité et son charisme personnel ont beaucoup marqué. La présence de deux sulpiciens camerounais maintient aujourd'hui le lien et le service de la Compagnie à l'Eglise de ce pays. De possibles vocations futures pourraient même d'élargir ce service: les besoins et les demandes sont nombreux...


Mise à jour du 19 octobre 2015: Voilà, c’est mon dernier jour ici, au Cameroun. Dimanche (hier) la messe à la paroisse Saint-Simon-le-Zélote de Pouma était magnifique. Beaucoup de monde, les autorités, trois chorales et leurs musiciens, beaucoup de décoration, des mots chaleureux échangés… Le curé (le P. Binam) était heureux, d’un bonheur largement partagé ! Dans l’après-midi, déplacement au siège du diocèse, Edéa, pour y rencontrer l’évêque, et aujourd’hui, déplacement encore vers un autre diocèse, Eséka, pour y saluer l’évêque, avant de rentrer faire les valises et prendre la route de Douala. Là,dîner chez un curé proche de l’aéroport (ancien recteur de l’Institut Catholique de Yaoundé) puis retour vers Paris.


J’ai découvert un nouveau pays africain, avec ses réalités propres, son Eglise, ses séminaires… sensiblement différents de ceux que je connaissais déjà en RDC, Congo, Bénin ou Togo. L’Eglise est belle. Elle relève partout des défis qui paraissent insurmontables. Elle s’appuie sur des fidèles (laïcs, consacrés et ordonnés) dont beaucoup sont des gens magnifiques et littéralement des saints! Béni soit Dieu !
Jean-Marc Micas, PSS

Quelques photos: